biblioteca Coimbra

Les livres de ma bibliothèque

La bibliothèque

biblioteca Coimbra Quel joli mot que celui de bibliothèque…Suffisamment chantant pour inviter au voyage, difficile à prononcer pour le novice cheminant parmi les rayonnages, savant pour se gargariser de son savoir, de sa culture….courant comme discothèque, ludothèque, hypothèque ou pastèque !!!!

On ne se pose que très rarement la question de savoir comment s’est faite notre bibliothèque…Comment les livres se sont entassés sur les étagères sans qu’on prenne l’ampleur de leur présence…Ils sont là : c’est tout.

Pourtant si on n’y regarde de plus près, on s’aperçoit vite que souvent, peu d’ouvrage ont été choisis par soi même. Vous savez quand on traîne dans la librairie de son quartier, le nez plongé dans la quatrième de couverture, pesant et sous pesant la décision du choix, furetant, allant et venant entre les livres, se laissant porter par l’intuition que le livre va nous choisir….

Non dans notre bibliothèque, c’est le grand bazar des rencontres, des ruptures, des deuils de la vie. Les amis qui oublient, le temps d’un séjour, leur livre, qu’ils ne reprendront jamais; les livres récupérés au cours d’une quelconque braderie vous faisant miroiter une lecture à pas cher! La bibliothèque de papi ou mami, de celui est parti définitivement dont vous reprenez le trésor accumulé, la collection dont vous héritez parce que soeurette mignonne déménage et qu’on ne se sent pas de lui dire non…Et tous ceux dont vous ne connaissez pas l’histoire, que vous ne reconnaissez pas, ils sont perdus, n’ont plus de racines, vous avez du les adopter par pitié parce qu’un livre cela ne se jette pas…

Laissez-moi vous présenter ma bibliothèque…

La vallée des chevaux de J M Auel. J’ai un très bon souvenir de ce livre. Partager les émois des ancêtres des temps si anciens, ceux qui nous sont tellement étrangers tant leur existence n’est qu’une contrainte ou la vie n’est que survie; et pourtant si proche de nous, parcelle d’humanité où l’amour est amour, force est force et cruauté est cruauté…
Dans mon souvenir, j’ai acheté ce livre…mais on sait que les souvenirs sont des sables mouvants….

La maison de Germanicus. de Jeanne Campion

Ce livre, je me souviens l’avoir choisi car à l’époque, la période romaine m’intéressait…Très bien écrit, fluide, facile…Mais que de sang….Jeanne Champion dit avoir pris plaisir à étudier les mécanismes de la corruption et des crimes » Finalement cette période romaine en l’an zéro et l’an 1 de notre ère n’est pas si différente de la nôtre….Et si vous trouvez que les chausses trappes de nos politiciens sont insupportables, lisez ce livre, vous trouverez que l’on vit une période plus tranquille et  où le mot démocratie est une réalité même s’il s’habille de faussetés!!!!

Le favori des Dieux de Colleen Mac Cullough

Troisième livre après « L’amour et le Pouvoir » et « La couronne d’herbe » du même auteur,  (le favori des Dieux peut se lire indépendamment des livres précédents), de la saga les maîtres de Rome, ce roman historique relate l’histoire  du pouvoir à Rome au 1er siècle avant JC. on croise des personnages illustres comme Sylla, Pompée ou Jules Cesar. Une plongée passionnante dans les  coulisses du sénat romain et de ses intrigues.

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